J’ai passé deux années extraordinaires qui ont bouleversé ma vie et ce que je suis aujourd’hui. Mais si j’en garde un si bon souvenir, c’est parce que j’ai toujours su que vous étiez là à mes côtés.
Certes, on a passé de bons, de très bons moments ensemble le jeudi soir puis le dimanche après-midi à faire des maths, mais c’est surtout parce que, dans les pires moments, vous m’avez soutenu. Pas seulement quand je vous appelais pour chercher du réconfort durant un des nombreux moments durs de la prépa, mais aussi pour toutes les fois où ça n’allait pas. Car même si je ne vous en parlais pas, je savais que si nécessaire, je pouvais compter sur vous, n’importe quand, et quelque part, c’était déjà un réconfort.
Merci donc pour ce soutien sans faille que vous m’avez témoigné durant ce tournant de ma vie. Merci aussi pour la patience dont vous avez su faire preuve pour répondre à mes (très) nombreuses questions de maths. Mais surtout merci de m’avoir enflammé. Parce que même si mon professeur à MasterClass est un prof de maths presque parfait et un coach de prépa qui connaît presque parfaitement le système, je me souviendrai avant tout de lui comme l’homme qui a su transformer mon envie de réussir en rage de vaincre, mon besoin de tester mes limites en une frénésie de dépassement de soi, qui m’a montré que la volonté est la limite entre le rêve et la réalité.
Le pire dans tout ça, c’est que mon échec (très relatif) ne m’a absolument pas démonté, bien au contraire. Maintenant que j’ai décidé d’intégrer l’ESCP, j’y vais avec l’intention de tout défoncer. Non pas pour être le meilleur, il n’a jamais été question de ça, mais pour prendre tout ce que l’on a à me donner et, encore une fois, me dépasser.
Car pour moi c’est le cœur de votre travail et il peut se résumer une phrase : “On ne sait pas ce que peut le corps” (Spinoza). Vous avez su me montrer que l’homme n’a que les limites qu’il s’impose et qu’il ne tenait qu’à moi de les dépasser, hier pour faire une annale de plus avant d’aller dormir, aujourd’hui pour saisir chaque occasion que la vie me présente, et pour ça, merci.