Si aujourd’hui j’ai la chance d’avoir les pieds dans le sable, les lunettes de soleil sur le nez, et des envies et idées d’avenir plein la tête, c’est grâce au sang, à la sueur et aux larmes que vous avez su nous faire aimer (d’autres liquides m’attendent maintenant).
Merci pour vos cours de maths bien sûr, la rigueur, les exercices et conseils bien sentis. Mais surtout, merci pour votre bonne humeur constante et votre générosité dans l’effort (…).
À mon tour de vous raconter une histoire que j’ai souvent entendu :
À l’entraînement Severiano Balesteros (illustre golfeur) est interrompu par un spectateur alors qu’il vient de rentrer directement dans le trou une magnifique approche. Le fan lui dit “Mais quelle chance”. Severiano ne bronche pas et recommence le coup avec une nouvelle balle, puis une autre, qui rentrent de nouveau. Estomaqué le spectateur renchérit : “si seulement je pouvais avoir autant de chance que vous”.
À Severiano de lui répondre “Eh oui, plus je m’entraîne et plus j’ai de chance.”
Alors merci, merci de m’avoir permis de ne pas être ce spectateur impertinent, mais bien l’acteur de ma propre chance.
Merci de m’avoir mis dans la tête la leçon du grand philosophe Jean-Jacques Goldman :
“Il faudra que tu apprennes à perdre, à encaisser.
Tout ce que le sort ne t’a pas donné tu le prendras toi-même.
Rien ne sera jamais facile, il y aura des moments maudits.
Oui mais chaque victoire ne sera que la tienne, et toi seul en saura le prix”
Sincères remerciements.